« En circulant avec le taxi, j’observe le mur côté palestinien. Autant de l’autre côté il est uniformément gris, il n’est pas possible d’en approcher, les soldat l’en empêchent, autant ici, c’est un lieu d’expression.

Il est recouvert de graffitis, de tag, d’œuvres d’artistes connus et inconnus. Une sorte de lieu d’expression occidental. Les artistes palestiniens semblent l’ignorer.

Je vois les photos de JR, un photographe français qui à collé sur le mur des grands portraits de palestiniens et d’israéliens mélangés. A ce moment précis, je ne sais pas pourquoi, ce travail me met mal à l’aise. J’en comprendrai la raison plus tard … Je suis venu ici dans l’intention d’organiser quelque chose autour du mur.

Je pense qu’en voyant ces photos j’avais déjà pris la décision de faire ça autrement ».